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Vous !

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J'ai vu dans un ciel clair une étoile filante.

Sa traine d'or et de diamants, étincelante,

Me laissa rêveur et me transporta vers vous

Car ces myriades de paillettes, je l’avoue,

Je les retrouve dans votre si doux regard

Lorsque nos lèvres se frôlent sans crier gare

Pour échanger un doux baiser, furtif mais tendre,

Dont l’amour peut faire renaître de ses cendres

Le Phénix ou autre chimère légendaire

Condamnée à une vie toute imaginaire.

 

Vos yeux, les fenêtres ouvertes sur votre âme,

Me confirment que vous êtes la seule femme

Qui peut faire battre mon cœur à la chamade

Au point de vous donner la douce sérénade.

Ce que je lis dans vos yeux m’inonde chaque heure

D’un sentiment si fort d’amour et de bonheur !

J’espère tant, tel un miroir, vous renvoyer

Cette image montrant la passion flamboyer

Consumant tout mon être et toute ma raison

Car je suis fou de vous, est-ce là déraison ?

 

Vos baisers, si doux et porteurs de votre Amour

M’extasient, m’enivrent tout comme aux premiers jours.

Le temps ne parvient pas à éroder nos cœurs

Ni à ternir nos deux âmes, notre bonheur.

Et quand mon sang par vos lèvres devient torrent,

Que la passion m’habite, ô feu si dévorant,

C’est toujours avec le même infini plaisir

Que je parcours votre corps, objet de désir,

Et que je savoure chacune des secondes,

Où nous ne faisons plus qu’un, ivresse profonde !

Alors que nos jours sont quelquefois difficiles

Dans un monde dément, devenu bien hostile,

Avec ce virus qui nous sape, nous fatigue,

Ces lois si farfelues et toutes ces intrigues

Qui nous font douter de tout, même des savants,

Amplifiant toujours de la colère le vent,

Ce n’est que dans vos bras que je trouve refuge,

Loin de la révolte, des gens qui crient, qui jugent.

J’espère que de nos soupirs la mélodie

Nous ouvre les portes d’un divin Paradis.

 

Votre être tout entier ne cesse d’inspirer

Ce poète amoureux dont l’âme délivrée

Par votre Amour d’une vie sans nulle saveur,

Danse et fusionne avec celle de son sauveur.

Et nos coeurs qui battent bien fort, à l’unisson,

Semblent chanter toujours cette même chanson,

Celle qui nous parle des amours éternelles,

Celle qui fait briller de nos yeux la prunelle.

Par les quelques vers de ce maladroit poème,

J’ai juste envie de vous dire que je vous aime !

 

Anthony, le 14 février 2022 (alexandrins)

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