Brasier
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
Devant cet enfer de feu, l’homme est impuissant
Et ne peut que fuir face au brasier géant,
Toujours plus fort, semant la mort et les tourments.
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
Et ces pauvres bêtes que les flammes acculent,
Qui meurent par millions et dont le sang macule
Un sol de braises où tant de morts s’accumulent !
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
Ceux qui perdent tout, les fruits de toute une vie,
Qui voient en cendres tous leurs souvenirs réduits,
Pourront-ils avoir, de tout rebâtir, l’envie ?
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
J’entends les hurlements de ces âmes blessées
Qui s’évaporent dans une épaisse fumée
Alors, ma tristesse je ne puis réprimer.
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
Les nuits ont le rouge des flammes de l’enfer !
L’air n’est que nuage de cendres mortifères !
Pour tuer ce monstre de feu, mais comment faire ?
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
Même impuissant, nous pouvons, de toute notre âme,
Invoquer les Dieux de la pluie, notre seule arme,
Pour terrasser cette bête, démon infâme !
Notre Terre souffre, notre planète brûle !
Toute la nuit, le jour, de l’aube au crépuscule !
Quand Notre Dame fut ruinée par l’incendie,
Elle émut le monde, récolta des crédits.
Que fait-on quand le feu consume l’Australie ?
Notre Terre souffre, l’Australie brûle encore !
C’est tout un continent que le brasier dévore !
Je pense fort à vous et à votre malheur !
Et puissent mes pensées toucher au moins un coeur,
L’apaiser et chasser les peines et les peurs !
Anthony Majerès, le 9 janvier 2020