Ça t'étonne ?
Toi tu étais mon Ange
Moi j’étais ton saint
Quand nos coeurs se mélangent
L’Amour est en mon sein.
Pour boire un dernier verre
Ni pubs, ni zinc, ni bars,
Mais plutôt chez Robert,
Alors suis les radars.
Quand de mon corps deux pointes
Percent car je frissonne,
Cela te désappointe,
Il fait froid, ça t’étonne ?
Et ton cinéma mêle
Érotisme et docu,
Alléchant, essentiel,
Ton film n’est pas de cul.
C’était ton grand phantasme
Des tétons qui se dressent
Au début de l’orgasme
Ou quand tes mains les pressent!
Quand de mon corps deux pointes
Percent car je frissonne,
Cela te désappointe
Il fait froid, ça t’étonne ?
Et les décolletés
D’où s’échappe parfois
Un saint “aréolé"
Qui déclenche l’émoi
Sont des indiscrétions
Pour le voyeur gourmand
D’épier des corps, nichons,
Et tous atours charmants .
Quand de mon corps deux pointes
Percent car je frissonne,
Cela te désappointe
Il fait froid, ça t’étonne ?
Anthony Majerès, le 27 Avril 2014 (Hexasyllabe)