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Quand sa Muse m'habite...

Ô belle voûte céleste, toi qui m’inspire,
Ecoute-moi bien, c’est l’Est vers lequel j’aspire;
L’Est où je trouvai l’Amour, sa Muse m’habite
Depuis lors et, mutine, s’amuse ma bite
Avec cette si belle lune, pleine et ronde,
Aux latines brunes, je préfère ma blonde !
Par ma poésie, avec passion je pénètre
Les chemins secrets de son cœur où je fis naître
Le beau désir d’un corps à corps libidineux
Le chaud plaisir si intense et vertigineux !
Comme Moïse devant le buisson ardent,
Je reçois un commandement, mon vit dardant,
De flatter son pistil de ma langue natale,
De bien savourer de sa rose les pétales,
De relire toutes ses envies sur ses lèvres,
D'obéir sans limite et éteindre sa fièvre.
J’ôterai tout, vêtement et autre tunique,
Je me demanderai :”Le premier soir, tu niques ?”
Je dois dire ô combien j’aime, je le confesse,
La courbe sensuelle que dessinent ses fesses !
Mais jamais en traître je n’ai inoculé
Le bon pécule de mes bourses éculées.
Alors, toute de ma semence maculée,
Je me demanderai soudain: L’ai-je acculée ?
Et devant ce paradis où règnent vos seins,
Comment ne pas se passionner pour tous ses saints ?
Dans ce jardin secret, au plaisir consacré,
Dans le monde de Vénus et du con sacré,
Il est difficile de ne pas susciter
L’abandon total de toute pudicité.
À la vue du monument que pour vous j’érige,
Vous pourriez bien être prise d’un grand vertige.
Il aurait fallu, pour ne pas être surprise,
Par mon phallus, que vous le sussiez, ma promise.
Aussi, pour que jamais mon ardeur ne s’ébranle
Un seul mot d’ordre me vient à l’esprit, c’est : “Branle !”

Anthony Majerès, le 11 Septembre 2011 (alexandrins) 

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