
La ballade

Malgré un monde déchiré
Entre raison et grands profits,
Où bel avenir est défi
Et la Paix est tant désirée,
Malgré la cruelle famine
Qui frappe des pays entiers,
Où les champs sont terres brûlées,
Et la désolation domine,
Malgré la guerre et ses blessures,
De vils tyrans le jeu maudit,
Je fredonne une mélodie
Qui panse les plaies et rassure.
Comme une flamme qui vacille,
Une douce lueur d'espoir,
Je veux espérer, je veux croire
À un monde où l'Amour pur brille,
Où les âmes blessées, perdues,
Seraient guidées vers la lumière
Par cette mélodie, cet air
Joué par des cœurs éperdus.
Un opéra ou symphonie,
Une simple chanson en prose
Qui ferait voir la vie en rose
Et bannirait l'ignominie.
Au rythme de nos cœurs ardents,
Nos battements, belles chamades,
Pour la plus belle des ballades,
Seraient un tempo si charmant !
La musique a bien des pouvoirs
Comme celui d'unir les âmes,
D'unir les hommes et les femmes
Dans des danses et dans l'espoir
Que la personne qui partage
Ce moment comme suspendu
Est peut-être du coeur l'élu
Et un sourire, un doux présage.
Anthony, le 10/12/2024 (octosyllabe)