top of page

Destin

Dans l'immensité des cieux, grands et infinis,

Deux âmes bien seules se cherchent et s'espèrent,

Au milieu des étoiles et de leur poussière,

Comme deux notes perdues d’une symphonie.

 

Leur danse amoureuse couronne cette quête,

Une valse qui ressemble à un tourbillon,

Le vol gracieux et fragile du papillon

Qui courtise ardemment sa future conquête.

 

De cette rencontre naît un brasier, un feu

Qui brûle et illumine la voûte céleste,

Tel l’astre solaire, symbole manifeste

D’un grand amour, passionné, béni par les Dieux.

 

Et sur notre Terre, leurs deux corps en errance

Si loin l'un de l'autre se rencontreront-ils ?

Les rayons de ce soleil réchaufferont-ils

Les coeurs blessés de ces deux êtres en souffrance ?

 

Quelle grande puissance, astrale ou bien divine,

Pourra infléchir la courbe de leur histoire

Et faire de cette rencontre une victoire,

Un conte dont la passion serait l’héroïne ?

 

Est-ce cette force qui gouverne nos vies ?

Ces chemins tout tracés forment-ils le destin

Ou nos choix sont-ils inspirés par notre instinct,

Cet Ange Gardien qui veille à notre survie ?

 

Lorsque des routes se croisent, des couples naissent,

L’amour triomphe comme sorti du chaos,

Ce sentiment pur, ce trésor, ce beau joyau

Qui apporte bonheur, sérénité et liesse.

 

Je suis de ceux qui croient que notre destinée

Est déjà gravée quelque part dans l’univers,

Et que nous cédons à d’inaudibles prières,

Commandements qu’on ne peut guère décliner !

 

Lorsque je regarde l’improbabilité

Ne serait-ce que juste se frôler un jour,

Nous deux, prisonniers de nos quotidiens bien lourds

Et d’une affreuse et cruelle timidité,

 

Quels ont pu être alors les plans, les stratégies

Qui firent de notre passion ce beau succès,

Et exaucèrent les plus fous de nos souhaits ?

Cela ne peut être que puissante magie !

 

Alors merci à la vie pour ces beaux matins

Que je peux savourer avec vous, mon Amour !

Merci au destin et ses chemins, ses détours,

Qui firent de moi le plus heureux Valentin !

 

Anthony Majerès, le 14 Février 2017 (Alexandrins)

bottom of page