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Après la pluie

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Lorsque la pluie vient de cesser,
Un doux soleil vient caresser
Nos visages tournés vers lui,
Qui, dans un ciel menaçant luit.

Bientôt, des vapeurs éthérées
Montent lentement, libérées
D’un sol devenu ce miroir
Scintillant quand tombe le soir.

Tout devient mystère voilé
De ces secrets non dévoilés
Tout enveloppés d’une brume
Qui semble être faite de plumes.

Lorsque la pluie vient de cesser,
Que le ciel enfin délaissé
Par les nuages menaçants
Offre du répit aux passants

Éblouis par de doux rayons,
De l’or les délicats paillons,
Les silhouettes sont fantômes
On n’y voit ni femme, ni homme,

Et ce n’est qu’une fois en face
Que l’incertitude s’efface
Révélant là, un sourire
Et ici, dans les yeux, un rire.

Lorsque la pluie vient de cesser,
Et que les parapluies dressés
Se ferment dans un soubresaut
Et que dans la rue, des ruisseaux

Naissent et deviennent torrents,
Éphémères et ruisselants,
Qui rincent les routes, lessivent,
Transformant les trottoirs en rives.

Les enfants sautent dans les flaques,
Qui deviennent parfois des lacs
Dans leurs yeux en soif d’aventure !
Pluie, tu es Don de la nature !

Anthony Majerès, le 8 juin 2019 (octosyllabes)
D’après une oeuvre de Geoffrey Johnson.

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