Je pense à vous !
Par une nuit étoilée, je pensais à vous
Et devant cette immensité, je vous l’avoue,
Je ne pouvais songer à rien d’autre qu’à nous,
À notre Amour si grand qu’il en est même fou,
À nos deux cœurs unis battant d’un même pouls,
A nos deux corps, nos deux esprits formant un tout !
Et les constellations que je vois dans vos yeux
Sont plus belles et brillantes que tous les cieux !
Ce ne peut être que le refuge des Dieux,
Les fenêtres d’un autre monde merveilleux
Dont la Genèse serait dictée par nous deux,
Un monde de sérénité, un monde heureux.
Devant la mer, l’océan, je pensais à vous,
Et une idée vint me troubler, je vous l’avoue,
Que leur source ne pourrait être que vos larmes
Si par un triste sort se séparaient nos âmes !
Car ce ne sont pas des rivières mais des fleuves
Qui ruissellent sur vos joues lorsque vous émeuvent
Des histoires d’amour, des sentiments qui peuvent
Vous toucher et faire que vos jolis yeux pleuvent !
Et cette pensée me désole, me désarme !
Puisse le ciel réagir avec grand vacarme
Déchirant d’éclairs sa voûte en guise d’alarme
Afin que jamais ne se produise tel drame !
Par un matin embrumé, je pensais à vous,
Et à cette chance que j’ai, je vous l’avoue,
De me réveiller chaque jour à vos côtés,
Et voir que ma vie est bien la réalité
Et non un doux rêve pour me réconforter
D’une existence que je ne puis affronter !
Même si tout paraît être un merveilleux songe
Dans lequel n’existerait ni mal, ni mensonge,
Tout cela est bien vrai et j’ai peine à y croire.
Nous écrivons les pages d’une belle histoire
Qui pourra être racontée comme une fable,
Une belle légende, un conte formidable.
Par une nuit sans lune, je pensais à vous,
Et redoutant les ténèbres, je vous l’avoue,
Je me suis imaginé les pires tourments
Dont votre absence serait le déclenchement !
Vivre dans un univers sans l’astre lunaire,
Sans déesse à vénérer et à satisfaire.
Vivre sans vous serait bien grande pénitence !
Pour expier quelle faute une telle souffrance ?
Et à quel Saint vouer ma pénible existence ?
Que vaut la vie sans cette flamme aussi intense,
Vous qui êtes la seule femme que j’encense,
Vous qui avez ce don de décupler mes sens ?
Quand je vous regarde, je ne pense qu’à nous,
Et à nos chemins qui n’auraient, je vous l’avoue,
Jamais dû se croiser mais qu’un destin si fou
Que je ne cesse de remercier à genoux,
A inspiré les Dieux pour que l’on se rencontre,
Aléa si merveilleux qui va à l’encontre
De ces obstacles mis en travers de nos routes
Qui auraient pu nous faire plonger dans le doute
Mais qui furent balayés par nos sentiments,
Leur force, leur grandeur, véritable ciment,
Qui firent naître ce couple serein, heureux,
Cette si belle histoire écrite pour nous deux !
Anthony Majerès (pour mon épouse),
le 5 Septembre 2011 (Alexandrins)