J'ai vu...
J’ai vu de vils hommes assoiffés de pouvoir
Voulant amasser les richesses, les trésors,
Au prix de la guerre et son cortège de morts,
Juste pour satisfaire cette soif de gloire,
Anéantissant des pays et des cultures
Au nom d’un Dieu soi-disant plus grand que les autres
Ayant des guerriers et des bourreaux pour apôtres,
Nous promettant le plus sinistre des futurs !
J’ai vu des peuples s’unir contre la terreur,
Contre la barbarie qui a meurtri leurs chairs,
Perdant ce qu’ils avaient au monde de plus cher,
Mais chassant la haine, ce poison, de leur coeur
Pour anéantir cette spirale infernale
Engendrée par le désespoir et la violence
Qui conduit sur le noir chemin de la vengeance
Et trouvant dans la paix le remède idéal.
J’ai vu l’espoir dans cette prise de conscience,
Que les hommes ne peuvent survivre ici-bas
Qu’en unissant leurs forces pour ce dur combat
Qu’il nous faut mener avec passion et vaillance
Pour sauver l’humanité et sauver la Terre,
Et pour sauvegarder de bien belles valeurs,
Celles portées fièrement par nos trois couleurs,
Et l’Amour, des fondations la première pierre.
J'ai vu dans un ciel d'orage, un bout de ciel bleu
Tel un gros saphir posé sur le velours noir
D'un écrin céleste, le divin présentoir
Comme le charbon qui souligne vos beaux yeux.
Était-ce là le doux regard céruléen
Des forces si bienveillantes de l’Univers,
Qui, parfois, par un voile sombre et entr’ouvert
Contemplent ce que notre planète devient ?
J’ai vu des paysages, beaux et magnifiques,
Des couchers de soleil embraser l’horizon,
Et de beaux sentiments habiter ma maison
Donnant à mon doux foyer un pouvoir magique !
J’ai vu la chaleur de la solidarité
Réchauffer des âmes fragiles et perdues
Apaisant par ce feu mon désir éperdu
De Paix, de Partage, de générosité.
Je veux voir encore de doux printemps fleuris
Sur une terre préservée des criminels,
Respectée, chérie comme le sein maternel
Où l’or de l’abondance jamais ne tarit !
Je veux vivre ces moments si particuliers
Qui me font me sentir fier d’être cet humain
Un peu rêveur et qui souhaite pour demain
Un monde meilleur, un monde réconcilié.
Anthony Majerès, le 01/01/2018 (alexandrins)
Image : “L'appel du vide” d’Antoine Josse